Au sud de Recife, ce sont les piscines naturelles qui font la notoriété de la ville de Porto de Galhinas. A 50 minutes de ca capitale (il vaut mieux compter en temps qu’en km, la sortie sud de la ville est souvent difficile), l’ancien port aux esclaves a su se reconvertir en cité balnéaire de petite taille. Les hôtels et les pousadas commencent à s’y multiplier, plus pour les touristes brésiliens que pour les étrangers, si bien que les prix sont très raisonnables (70 reales, 26 euros en moyenne la nuit). Sur la plage, les jangadas (bateaux plats, sorte de radeaux à voile) proposent aux visiteurs d’aller admirer au large les fameuses piscines naturelles, ces massifs de coraux creusés par la mer. L’endroit n’est accessible qu’une demi heure par jour, par souci de préserver l’environnement. Mais pendant ce laps de temps, les touristes piétinent allègrement les rochers fragiles.... Sur la plage, c’est un défilé bon enfant de vendeurs à la sauvette : lunettes, colliers de coquillages, crabes, jus de fruit frais ou t-shirts, tout est à vendre.
Les prix sont modiques, un geste de la main ou un merci (obrigada, diront les filles, obrigado pour les garçons) suffit à décourager le vendeur qui n’insiste jamais. Les brésiliens adorent se parler, se promener en familles, la plage principale est facilement bondée. Deux cents mètres plus loin elle est tout aussi belle...et vide.