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voyages Sud de France - Page 7

  • A quoi ressemblait le château de Montréal-de-Sos au Moyen-âge ?

    Aujourd’hui, le site du château de Montréal-de-Sos est un site ouvert, dont le panorama est dégagé des deux côtés de la vallée.

    Avec un peu d’imagination  on peut imaginer une forteresse imposante et très bien organisée au Moyen-âge.

    chateau.JPG«A la fin du 14ème siècle, il semble que le château était beaucoup bâti [...] Aujourd’hui, on voit beaucoup d’espaces vides, mais il faut s’imaginer qu’il n’y en avait très peu.

    Au sommet, il y avait un donjon de 15 à 25 mètres aujourd’hui disparu.

    Sur les côtés, on trouve des bâtiments militaires très carrés, rien de bien romantique [...]

    Puis, il y a des tas de bâtiments plus ou moins fonctionnels (préparation d’outils, cuisine, accès, portes). Tout ça au pied du donjon, avec une grosse bâtisse aristocratique.

    Le capitaine en charge est un fidèle des comtes de Foix, c’est quelqu’un d’important avec un mode de vie et de paraître très aristocratique.

    Ensuite, il y a la partie que l’on n'a pas fouillée qui est une partie village habitable pour les gens qui gardent le château, leurs familles et leurs enfants.

    Sans oublier un grand mur d’enceinte qui entoure tout ça, et qui suit précautionneusement le bord des falaises
    »

  • Expo au Parc de la Préhistoire de Tarascon-Ariège

    Présentée pour la première fois à l’été 2009 lors de l’inauguration de l’extension du Parc de la Préhistoire de Tarascon/Ariège, cette exposition unique en France et en Europe tente de percer le mystère des origines de l’art.

    Si son concept et sa thématique restent inchangés, de nouveaux objets de l’art mobilier viennent l’enrichir régulièrement.

    chauvet.JPGAinsi cet homme-lion en ivoire de mammouth découvert à Hohlenstein-Stadel en Allemagne, contemporain de la grotte de Chauvet : présenté dans la 1ère salle sur l’éveil de l’art, il témoigne du savoir-faire et de la créativité de l’homo-sapiens il y a 30 000 ans.

    A cette époque un pas décisif est franchi vers le figuratif, l’animalier, le représentatif… ces œuvres atteignent d’emblée une virtuosité accomplie.

    Cette exposition n’a pas l’ambition de répondre à ces questions très arrêtées sur l’origine de l’art mais plus modestement, elle tente de nourrir la réflexion du visiteur, de lui apporter des clés pour construire sa réflexion.

    «Il y a 20 ans on pensait encore que l’art préhistorique avait évolué et on se prêtait volontiers à des datations stylistiques de l’art préhistorique, explique le responsable de la Médiation du site.

    En 1994 la découverte de la grotte Chauvet, une des plus belles grottes que l’on connaisse et aussi la plus ancienne, a remis tout en cause […] l’homme-lion de Hohlenstein-Stadel est intéressant car ce sont les mêmes thèmes et la même qualité stylistique qu’à la grotte de Chauvet»

    Que ce soit la pierre vulvaire de l’Aurignacien (la plus ancienne représentation féminine) ou ce bison délicatement sculpté dans un os de cétacé, l’imaginaire invite au voyage…

    «Le problème avec la Préhistoire c’est que c’est de l’archéologie, la science de l’objet, on n’a rien sur ce qui est immatériel, la façon de penser de ces hommes.

    Pourtant, la mise au jour de ces têtes de chevaux au nord de la chaîne des Pyrénées jusqu’aux Asturies, permet de dégager un ensemble culturel cohérent qui incite à penser qu’il y a des similitudes entre ces hommes
    » explique t-il, en poursuivant ce voyage dans le temps et l’espace:

    Protomé de cheval ou propulseur en bois de renne («le faon aux oiseaux») venant du Mas d’Azil, motif de renne sur un morceau de grès (grotte de Labouiche), décidément l’art mobilier semble plus travaillé, plus varié, plus précis aussi que l’art pariétal.

    Un important travail de recherche a permis aux scientifiques de restituer l’exécution en images du panneau des chevaux de la grotte de Chauvet, la reproduction du grand panneau de la grotte de Marsoulas, de présenter un mammouth de 4,50m de haut (le plus complet d’Europe) retrouvé au siècle dernier non loin de Foix.

    La présentation de toutes ces merveilles de la Préhistoire, sans oublier la rigueur scientifique des spécialistes qui sont intervenus, nous amène sur les traces de nos ancêtres à nous interroger: l’art des origines est-il à l’origine de l’Art? La question reste entière.

  • Randonnée d'été au Moulin de la Laurède - suite

    Ce mois de juillet c’est une équipe de pionniers de Sambreville en Belgique, qui est venue camper à proximité, au hameau de Pouilhou et qui, au-delà de la découverte de l’Ariège et de la Barguillère, trouvées très belles et sauvages, a prêté main-forte aux bénévoles de l’association.

    laurede.JPGLes travaux ont été divers et menés à bien dans un excellent état d’esprit de collaboration entre les bénévoles de l’association et les pionniers.

    Ils ont porté sur l’entretien du Moulin et de ses abords, le nettoyage de l’aire de pique-nique de Naudou et de portions de la petite route de Burret à Mathieu.

    Certains tronçons du circuit pédestre des trois moulins ont été aménagés avec des marches et le nouveau sentier qui relie Légrillou au Col de Blazy en passant par Raspe a fini d’être aménagé et commencé à être balisé.

    Comme chaque année, à la fin du chantier, un repas très convivial a été élaboré par les bénévoles de l’association pour clore le chantier et permettre aux jeunes et aux moins jeunes des échanges sur divers sujets.

    La soirée s’est terminée par des animations proposées par les scouts, le tout en plein air grâce à la clémence de la météo.

    Rappelons que le Moulin de la Laurède sera ouvert aux visites commentées du 14 juillet au 28 août les après-midi du mercredi au dimanche de 14h 30 à 18h

  • Visite découverte au Moulin de la Laurède, Ariège

    Au début du mois de juin, l’Office de Tourisme de Foix-Varilhes a proposé à une douzaine d’hébergeants du pays de Foix (propriétaires de gîtes ou de campings) de découvrir le Moulin de la Laurède, et à cette occasion toutes ces personnes ont pu découvrir, admirer et photographier, pendant quasiment un quart d’heure un desman (Galemys pyrenaicus) appelé communément «rat trompette» en raison de son museau allongé.

    Il s’agit d’une espèce protégée, endémique des Pyrénées. Une telle observation constitue un fait rare et exceptionnel! Au Moulin la dernière observation de ce type, mais bien plus fugace, remontait à l’été 1998!

    Le 19 juin ont eu lieu pour la dixième fois les randonnées en musique et en chansons, et pour la 1ère fois comme «Marche Populaire Internationale» 3 itinéraires étaient proposés.

    36 personnes ont effectué la «Boucle des Crêtes» avec ses vues dégagées sur les principaux sommets ariégeois, qui passait par les cabanes pastorales de la Devèze et de Mazel après l’orry de la Trincade restauré en 2010 par les Amis du PNR. Quelle plénitude!

    vallon.JPG73 personnes ont parcouru la «Boucle de la Forêt» et apprécié le charme sauvage du vallon du Baillès parsemé de cascades bien fournies par de récentes pluies, la régularité des forêts du Consulat de Foix, et quelques vues remarquées sur la vallée de la Barguillère.

    50 personnes ont parcouru les sentiers et chemins de la «Boucle des Hameaux» et se sont familiarisées avec cet habitat d’anciennes fermettes et granges typiques d’une agriculture d’autarcie montagnarde, aujourd’hui presque disparue avec des champs peu à peu gagnés par la forêt.

    Toutes ces randonnées avaient en commun un pique-nique dans le très joli cadre de l’ancienne école et du gîte de Légrillou, agrémenté d’un récital de musique et de chants, offert par le groupe «Les racines des herbes»

    Tous les randonneurs ont vu fonctionner le Moulin à eau de la Laurède, qui faisait de la farine, distribuée en sachets aux randonneurs et à une dizaine de visiteurs, toujours au son de l’accordéon…

    Le beau temps représenta une belle récompense pour l’association qui n’en avait pas profité dans l’organisation entre mai et juin de plusieurs activités dans le cadre des Journées Nature du Conseil Régional avec notamment l’accueil de handicapés moteurs, véhiculés jusqu’au moulin par des animateurs et des bénévoles de l’association, sur des «joélettes», drôles de véhicules à une roue, ouvrant aux handicapés l’accès aux sentiers de montagne.

     

     

     

  • Echappée nature avec le Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares

    Le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares s’inscrit dans les Journées nature organisées par le Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Il propose des sorties nature à ne surtout pas manquer !

    catahres.JPGLa première de ces sorties aura lieu le samedi 26 mai. Elle se déroulera sur les communes de Pradettes, Esclagne et Tabre. Puis la suivante aura lieu dans le district de Mouthoumet, avec point de départ au pied de la maison en viager à Albière Occitanie ...

    Un circuit pédestre ponctué d’animations permettra de relier les trois communes. Cette boucle de 12 km à cheval entre Pays d’Olmes et Pays de Mirepoix vous entrainera à la découverte des villages de Pradettes, Esclagne et Tabre.

    Le point de rendez-vous est à 9 heures le matin à Pradettes. La municipalité vous invite à partager un petit déjeuner devant la mairie.

    Après avoir pris des forces, la guide conférencière, vous présentera quelques éléments du patrimoine de la commune. Il s’agit de la chapelle Saint Jean-Baptiste, connue depuis le XVIIIe siècle et remise sur pied par les habitants entre 1980 et 1988.

    L’autre point fort est l’éolienne. Construite entre 1927 et 1929, elle fait partie d’un vaste système d’adduction d’eau potable pour les 30 habitants d’alors et leurs animaux.

    on vous montrera cette belle construction tout récemment restaurée.

    La randonnée pourra ensuite débuter et rejoindre la deuxième étape : Esclagne.

    Petit village bénéficiant d’un très beau panorama, il donnera l’occasion à Fabienne Bernard, chargée d’étude auprès de l’Association des Naturalistes de l’Ariège, de faire des points d’arrêt le long du parcours.

    Elle expliquera la faune et la flore locale. Le pique-nique tiré du sac se fera à Esclagne. Ensuite, à 13h30, la marche reprendra avec la suite des commentaires de Fabienne Bernard et ses arrêts «nature»

    La troisième étape est celle de Tabre. A partir de 15h30, la guide reprendra le flambeau pour un commentaire sur la fontaine.

    Réclamée en 1855 par la commune pour faciliter l’alimentation en eau des habitants et des animaux, elle est aujourd’hui en cours de restauration.

    La journée se terminera autour d’un diaporama-concert «à fleur de note» consacré aux fleurs d’Ariège.

    Pour ceux qui ne souhaiteraient pas finir la boucle en marchant, un mini-bus pourra ramener les chauffeurs vers Pradettes.