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voyages Sud de France - Page 7

  • la tradition des castellers à Perpignan et en Catalogne

    Selon les éditions Saphira, célèbre librairie à Perpignan : Les Castellers  ou les "castells" (châteaux en catalan) donnent lieu à des édifices humains de 7 à 10 étages, répondant à des règles et à une organisation très codifiée. Ils sont de la plupart des fêtes traditionnelles catalanes.

    castellers.JPGla tradition toute catalane remonte au XVIIe siècle dans la région de Barcelone. Elle consistait alors à exécuter de petites tours humaines à la fin des dans ses pratiquées lors des fêtes populaires.

    La volonté de réaliser des tours de plus en plus hautes et spectaculaires a entrainé ensuite un développement de la technique, devenue depuis une activité en soi. Après deux périodes de fort essor dans les années 80 et 90 du XXeme siècle, cette activité s'est importée à l'étranger : des "colles" (équipes) ont été créées eu canada, Chili, Brésil et même en Chine.

    A Perpignan les trois principales "colles" sont les Castellers du Riberal, les pallagos del Conflent et les Angelets del Vallespir.

    La colla des Castellers du Riberal a été fondée en 1997 à Baho dans les PO. La 1ere en France. Ses membres portent une chemise verte et un bandana rouge ("mocador casteller"). Elle a été parrainée par les castellers de Barcelone. Ensuite elle parrainera la naissance des 2 autres équipes  en Pyrénées Orientales. Elle est présente aux fêtes patronales de Perpignan, à la feria de Millas et d'autres rassemblements festifs des PO

    quelques exemples de ces tours humaines : https://www.youtube.com/watch?v=sv9rskrdWc8

  • Pyrénées : Il y a des lieux chargés d’Histoire qui sont pourtant hors du temps...

    abbaye.JPGLovée dans la verdure entre Foix et Saint-Girons, tout près de Rimont, c’est le cas de l’Abbaye de Combelongue.

    Un ensemble qui a retrouvé son allure grâce aux soins prodigués par l’heureux propriétaire des lieux depuis 20 ans

    Aujourd’hui, c’est une demeure privée ouverte à la visite (qui sert aussi de cadre à des évènements ou des réceptions, avec une partie de chambres d’hôte).

    Il y a eu la rénovation des bâtiments d’abord, qu’il fallait sauver de la ruine. Mais aussi la création des jardins, qui semblent toujours avoir été là (le jardin médiéval, le jardin renaissance, un théâtre de verdure, des jardins à la française, un verger).

    Même le paysage qui entoure l’abbaye a été pensé pour préserver cette impression d’être niché dans un écrin de verdure.

    «Cela paraît naturel mais tout cela est très réfléchi !» explique l’attentif protecteur des lieux, qui a aussi beaucoup appris des archives pendant ces années de travail.

    Combelongue, seule abbaye du Couserans portant en ses murs 900 ans d’Histoire, a levé quelques uns de ses mystères.

    Fondée en 1138 par le Conte de Pallars, l’édifice roman est de style mudéjar (espagnol). Et au moyen-âge, l’abbaye était beaucoup plus grande que ce qu’elle n’est aujourd’hui.

    «C’était une très grande abbaye comparable à celle de Moissac, commente t-il, elle accueillait des chanoines. Et toutes les grandes familles de la région lui confiaient un de leurs enfants»

    L’ensemble a ensuite beaucoup souffert pendant les guerres de religion (XVIème), quand la révolution française finira d’apporter son lot de pillages et de destructions.

    Ce sont ces péripéties qui expliquent que le cloitre ait disparu. Classé monument historique dans les années 90, l’abbaye traverse aujourd’hui des temps plus cléments.

    Mais il ne compte pas s’arrêter là, et souhaiterait créer une reproduction en 3D de l’église et du cloitre «pour que les gens puissent imaginer à quoi cela ressemblait. Une école d’architecture pourrait être intéressée»

  • une étape gastronomique au coeur des Pyrénées ariégeoises

    resrve-naturelle.JPGCeux qui ont su apprécier les talents de cuisinier de Bernard à l’époque où il gérait le refuge des Estagnous, au bout du chemin à quatre heures de marche de là, retrouveront avec plaisir «sa» joue de bœuf longuement confite, le cassoulet, le chou farci ou «son» incomparable merlussade, un plat traditionnel ariégeois à base de morue servi à l’occasion des fêtes de Noël.

    Côté menu gastronomique, le maître des lieux nous propose des déclinaisons très personnelles, salées ou sucrées autour du foie gras, une pintade farcie aux écrevisses ou ses trois volailles gigognes, le «best-of» de la saison passée (canard, poulet, et pintade désossées imbriquées les unes dans les autres avec une fabuleuse sauce aux ris de veaux et morilles).

    A cela ajoutons côté douceurs, la croustade maison, les tartes aux fruits de saison ou les glaces de Philippe Faur, maître glacier à Saint Girons…

    Après de telles agapes, le visiteur peut envisager une excursion dans la réserve naturelle du Mont Valier, une partie de pêche, une promenade le long du Ribérot jusqu’à la cascade de Nérech ou pour les moins téméraires, une petite sieste sur la terrasse de la Maison du Valier… bref de quoi nous réconcilier avec les sports de pleine nature.

  • A quoi ressemblait le château de Montréal-de-Sos au Moyen-âge ?

    Aujourd’hui, le site du château de Montréal-de-Sos est un site ouvert, dont le panorama est dégagé des deux côtés de la vallée.

    Avec un peu d’imagination  on peut imaginer une forteresse imposante et très bien organisée au Moyen-âge.

    chateau.JPG«A la fin du 14ème siècle, il semble que le château était beaucoup bâti [...] Aujourd’hui, on voit beaucoup d’espaces vides, mais il faut s’imaginer qu’il n’y en avait très peu.

    Au sommet, il y avait un donjon de 15 à 25 mètres aujourd’hui disparu.

    Sur les côtés, on trouve des bâtiments militaires très carrés, rien de bien romantique [...]

    Puis, il y a des tas de bâtiments plus ou moins fonctionnels (préparation d’outils, cuisine, accès, portes). Tout ça au pied du donjon, avec une grosse bâtisse aristocratique.

    Le capitaine en charge est un fidèle des comtes de Foix, c’est quelqu’un d’important avec un mode de vie et de paraître très aristocratique.

    Ensuite, il y a la partie que l’on n'a pas fouillée qui est une partie village habitable pour les gens qui gardent le château, leurs familles et leurs enfants.

    Sans oublier un grand mur d’enceinte qui entoure tout ça, et qui suit précautionneusement le bord des falaises
    »

  • Expo au Parc de la Préhistoire de Tarascon-Ariège

    Présentée pour la première fois à l’été 2009 lors de l’inauguration de l’extension du Parc de la Préhistoire de Tarascon/Ariège, cette exposition unique en France et en Europe tente de percer le mystère des origines de l’art.

    Si son concept et sa thématique restent inchangés, de nouveaux objets de l’art mobilier viennent l’enrichir régulièrement.

    chauvet.JPGAinsi cet homme-lion en ivoire de mammouth découvert à Hohlenstein-Stadel en Allemagne, contemporain de la grotte de Chauvet : présenté dans la 1ère salle sur l’éveil de l’art, il témoigne du savoir-faire et de la créativité de l’homo-sapiens il y a 30 000 ans.

    A cette époque un pas décisif est franchi vers le figuratif, l’animalier, le représentatif… ces œuvres atteignent d’emblée une virtuosité accomplie.

    Cette exposition n’a pas l’ambition de répondre à ces questions très arrêtées sur l’origine de l’art mais plus modestement, elle tente de nourrir la réflexion du visiteur, de lui apporter des clés pour construire sa réflexion.

    «Il y a 20 ans on pensait encore que l’art préhistorique avait évolué et on se prêtait volontiers à des datations stylistiques de l’art préhistorique, explique le responsable de la Médiation du site.

    En 1994 la découverte de la grotte Chauvet, une des plus belles grottes que l’on connaisse et aussi la plus ancienne, a remis tout en cause […] l’homme-lion de Hohlenstein-Stadel est intéressant car ce sont les mêmes thèmes et la même qualité stylistique qu’à la grotte de Chauvet»

    Que ce soit la pierre vulvaire de l’Aurignacien (la plus ancienne représentation féminine) ou ce bison délicatement sculpté dans un os de cétacé, l’imaginaire invite au voyage…

    «Le problème avec la Préhistoire c’est que c’est de l’archéologie, la science de l’objet, on n’a rien sur ce qui est immatériel, la façon de penser de ces hommes.

    Pourtant, la mise au jour de ces têtes de chevaux au nord de la chaîne des Pyrénées jusqu’aux Asturies, permet de dégager un ensemble culturel cohérent qui incite à penser qu’il y a des similitudes entre ces hommes
    » explique t-il, en poursuivant ce voyage dans le temps et l’espace:

    Protomé de cheval ou propulseur en bois de renne («le faon aux oiseaux») venant du Mas d’Azil, motif de renne sur un morceau de grès (grotte de Labouiche), décidément l’art mobilier semble plus travaillé, plus varié, plus précis aussi que l’art pariétal.

    Un important travail de recherche a permis aux scientifiques de restituer l’exécution en images du panneau des chevaux de la grotte de Chauvet, la reproduction du grand panneau de la grotte de Marsoulas, de présenter un mammouth de 4,50m de haut (le plus complet d’Europe) retrouvé au siècle dernier non loin de Foix.

    La présentation de toutes ces merveilles de la Préhistoire, sans oublier la rigueur scientifique des spécialistes qui sont intervenus, nous amène sur les traces de nos ancêtres à nous interroger: l’art des origines est-il à l’origine de l’Art? La question reste entière.