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voyages Sud de France - Page 5

  • Pamiers d'hier et d'aujourd'hui : au temps du cinéma

    En 1947, la Société Cinématographique du Sud-Ouest basée à Foix souhaitait établir un cinéma rue Taillancier dans un immeuble existant, en bon état.

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    La salle devait comprendre un parterre surélevé d’un mètre au-dessus de la rue, un balcon, un sous-sol avec bar, un vestiaire avec sanitaires et chaufferie et un bureau de direction.

    Au même moment, M. Dirribery proposait lui aussi un projet identique qu'il souhaitait implanter rue des 4 sergents de la Rochelle. Il avait choisi le nom «Le cinéma Florida»; ce fut finalement le cinéma «Rex» qui ouvrit ses portes rue Taillancier un an plus tard.

    Pour la petite histoire, la rue Taillancier à l'époque comptait encore des écuries en rez-de-chaussée des habitations. Se trouvaient aussi les préfabriqués du restaurant communautaire qui servit notamment aux ouvriers de l'usine lors des grèves de 1948 et non loin dans le même secteur «la cour des miracles», immeubles vestiges de l'ancien couvent des Ursulines.

    Dans les années 53-54, le cinéma Rex fut pris en charge par les membres du Clergé, dans les années 1970, M. Lagreu prit le relai.

    Un ciné-club avait été créé sous l'impulsion du pasteur Bourgeois. M. Corpron fut son successeur. Ouvert à toutes personnes âgées de plus de 18 ans, la carte d'entrée donnait droit à huit spectacles inscrits à l'affiche tout au long de la saison, carte remise contre le paiement de la somme de 8 Frs.

    Elle pouvait être retirée au bureau de tabac Pradalier, à la bibliothèque municipale, à la bibliothèque pour tous, elle pouvait aussi être distribuée au cours de permanences assurées à la mairie, salle de l'ancien commissariat.

    En 1991-1992, Jean Parès prit la direction du cinéma et entreprit d'importants travaux de rénovation. Une première tranche, en 1991, consista en la rénovation totale de la façade, des luminaires, des trottoirs d’accès. La seconde tanche, entreprise en 1992, concerna la rénovation complète intérieure du cinéma. Le hall d’entrée fut agrandi, un nouvel agencement du bâtiment permit l’installation de deux salles d'une capacité de 160 places pour celle du bas et 200 pour celle du haut.

    En 2001, Lucas Martinez a pris la succession. Le Rex fut encore modernisé et reste encore aujourd'hui très fréquenté.

    Les Appaméens ont toujours aimé aller au cinéma. La première projection cinématographique publique eut lieu au théâtre municipal le 10 mars 1931 avec «Nuits de Venise» le premier film parlant et chantant.

    Mais ce furent les jeunes garçons du collège de Pamiers qui eurent le privilège de voir en premier des séances privées de cinéma. En juin 1925, un cinéma fut installé au collège de garçons pour la somme de 2 744,50 Frs «conformément aux arrangements intervenus avec la maison Pathé pour la fourniture d'un cinéma et des accessoires utiles à cette installation»

  • Festival des saveurs Ax les thermes

    Plus que quelques jours avant le lancement du Festival des saveurs 2021 à Ax-les-Thermes, les 16, 17 et 18 fevrier .

    Avec toujours la même recette inratable: une manifestation festive et familiale, pour mettre en valeur le savoir-faire des producteurs fermiers, des artisans et restaurateurs de la région.

    Une des marques de fabrique de l’évènement reste toujours la formation des binômes, où s’associent pour l’occasion un producteur et un restaurateur pour aboutir sur une création gastronomique originale.

    Pour le concours des binômes, une cuisine de démonstration sera installée sur le village du festival, où le public et les membres du jury assistent en direct à l’élaboration du plat.

    Cette année, un des binômes sera composé par Dylan Morvan (du restaurant Le Maxil à Massat) et Noëlle Morales (apicultrice, récoltante du «Rucher des trois seigneurs»).

    Pour le restaurateur, il s’agit surtout de «montrer aux gens ce que l’on fait toute l’année [...] Le travail avec les producteurs est plus facile que ce que l’on peut imaginer.

    C’est juste du bon sens. Et en fait, on fait vite des économies par rapport à ce que l’on peut acheter sur des circuits classiques
    »


    Noëlle Morales, habituée du festival, prend plaisir à voir ses produits évoluer à chaque nouvelle collaboration, «chaque année, il y a une création avec un de mes produits, que ce soit le miel, la glace, ou le nougat»

    Le Festival des saveurs, ce sera aussi le traditionnel marché gourmand, «pour établir un lien direct entre les artisans ou producteurs et les consommateurs» explique Arnaud Diaz (responsable du festival).

    Sans oublier la soirée «saveurs d’Ariège», l’éducation au goût en direction des enfants lors d’un repas à base de produits locaux du 66 en vente directe, ou encore le concours «les azinades», pour mettre à l’honneur un plan ariégeois parfois méconnu: l’Azinat.

    Une nouvelle confrérie de l’Azinat va d’ailleurs être créée.

    Enfin, cette année, petite nouveauté avant le lancement du festival: la «journée de la vache gasconne» le mercredi 14 septembre.

    Direction les estives pour les petits et les grands pour découvrir une partie du patrimoine culinaire ariégeois.


    Un Petit avant-goût...

    Avec le menu de la Soirée «Saveurs d’Ariège», concocté par Rogier Van Ben Biggelaar (chef du Palais Royal à Mirepoix).

    Apéritif «Viva l’Ariège»

    Amuse-bouche: Nem végétal farci de coques et chair de crabe, sauce ciboulette

    Entrée: Terrine de foie gras de canard, mi-cuit, accompagnée d’azinat travaillé sucré

    Poisson: Truite d’élevage bio de Montferrier cuite sur la peau, piperade de légumes, gelée pommes granny/ basilic/citron vert, écume de coquillages

    Viande: Trilogie de Porc lourd d’Ariège, (filet mignon juste saisie, lard confit 6 heures, boudin frit)

    Fromage: Croustillant de chèvre en bouquet salade

    Dessert: Forêt noire revisitée

    fournisseur : chez ROMERO Primeur Perpignan, O Delice Fermiers Perpignan

     

  • Du «chemin de Vauban» à la route nationale 118 : randonnées dans le 66

    L’histoire de ce grand chemin de Limoux à Mont Louis dans les Pyrénées Orientales suit les tours et les détours de l’histoire Franco-Espagnole. Pendant les périodes de conflit, il était «raccommodé» redevenait ainsi praticable aux voitures.

    En temps de paix, le commerce étant toujours l’affaire des muletiers, son entretien était plus que sommaire, voir ridicule dans la zone de montagne et n’était plus carrossable. Les inondations de l’Aude, les rivières et les torrents qui débordent avec les orages entraînent régulièrement une route qui n’est pas pavée.

    En 1732, la route est dans un tel état de délabrement que les Etats du Languedoc décident de la «reconstruire» et allouent à cet effet un fond annuel substantiel de 10 000 livres qui sera porté par la suite à 15 000 livres.

    Mais il va être mis en concurrence avec le nouveau chemin que l’on ouvre entre Perpignan et Alet (actuelle RD 117 passant par Caudiès, chemins de randonnées dans le 66). Tout le poids de l’Evêque d’Alet va peser dans ce choix et dès lors la route de Limoux à Mont Louis va se dégrader jusqu’à n’être «plus qu’un chemin bon pour les mulets» en 1777.

    Lors de la Révolution de 1789, la guerre avec l’Espagne donne un regain d’intérêt pour la construction et l’aménagement des routes.
    La paix avec l’Espagne reporte les projets, l’Empire reprend les grands projets routiers et numérote pour la première fois les grands axes.


    Ainsi, notre chemin «Vauban» devient la route impériale N° 118. La chute de l’empire et l’instabilité politique qui va suivre presque jusqu’en 1871 ne vont pas permettre de mener à terme le programme cohérent de modernisation des voies de communication.

    Ainsi, elle devient lors de la première restauration, la route royale d’Albi à Mont Louis N° 118, puis par la suite route impériale…

    Durant tout le 19e siècle, les grands travaux routiers avancent péniblement, les routes d’Ax à Mont Louis et de Perpignan à Mont Louis sont ouvertes progressivement de 1835 à 1850 ; il subsiste de nombreuses lacunes comme celle de Quérigut à Puyvalador qui n’est toujours pas construite en 1871…

    La stabilité que va apporter la 3ème République va enfin permettre de mener à bien le programme routier. Mais les temps ont changé, le commerce demande de plus en plus de routes carrossables et le réseau doit s’adapter aux nouvelles économies comme le thermalisme.

    Ainsi, lors de la construction de la nouvelle route N118, l’itinéraire va passer par Quillan, devenue une ville de plus en plus importante au cours du 19e siècle, quitter le plateau de Sault dont les pentes sont trop raides pour suivre le cours de l’Aude, joindre la route de Perpignan à Axat et monter sur le Capcir en évitant Quérigut pour desservir les stations thermales situées au bord de l’Aude.

    Le dernier tronçon de la nouvelle route d’Albi à Mont Louis sera achevé en 1890.
    Il aura fallu plus de 200 ans pour voir enfin une route carrossable digne de ce nom atteindre le Mont Louis.

  • Marseille, les bonnes adresses - suite

    Profitez de votre séjour dans la cité phocéenne pour visiter le MuCEM (musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) ou pour voir les lieux de tournage des films de Robert Guédiguian. Glissez dans votre valise les tisanes du Père Blaize, vénérable institution aux effluves aromatiques où rien n’a bougé au fil du temps.

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    Des guides pour ne rien rater

    Se balader hors des sentiers balisés, chiner des fringues vintage, déguster des glaces à la navette, découvrir des trésors méconnus d’art provençal, écouter des concerts classiques dans une bastide, voici quelques unes des propositions glanées dans le guide Best of (1).  Si vous aimez le style carnet de voyage alors Marseille par Ouest France (2) devrait vous plaire. Au fil des pages, dessins et textes se répondent pour mieux vous guider à travers les rues et les monuments de la ville.

    Mettez vos pas dans l’un des itinéraires à thèmes (histoire, architecture, aménagements…) conçus par les auteurs du livre Marseille, le guide (3) ou cheminez entre histoire et philosophie des calanques au château de La Buzine, des plages du Prado à la bibliothèque de l’Alcazar à travers l’une des 35 promenades philosophiques (4) dans Marseille.

     

     

  • Marseille, les bonnes adresses

    Et si vous profitiez de l’effervescence culturelle de Marseille pour vous offrir une escapade dans la cité phocéenne ? Visites, shopping, adresses gourmandes, Le Mag’ by RDC vous aide à préparer votre séjour et à sélectionner quelques guides à emporter dans vos bagages avant le départ.

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    Les incontournables

    Empruntez le petit train touristique pour aller à Notre Dame de la Garde, surnommée « La Bonne Mère », figure emblématique de la ville qui veille sur les marins, les pêcheurs et les habitants. De là haut, un point de vue unique sur Marseille s’offre à vous ainsi que sur les îles du Frioul et le Château d’If. Profitez-en pour visiter la basilique, découvrez le marché aux poissons sur le quai des Belges et flânez un peu pour vous imprégner de l’atmosphère.

    Pour le déjeuner, attablez vous au Miramar, restaurant du Vieux Port pour goûter à la spécialité marseillaise, la bouillabaisse. Puis direction le cœur historique de la ville, « Le Vieux Panier », où vous pourrez vous arrêtez chez des artisans créateurs pour ramener faïences et boutis. Si vous êtes en famille, ne ratez pas le Préau des Accoules, musée dédié aux enfants. Finissez l’après-midi en visitant l’exposition du moment, Regards de Provence, reflets de méditerranée.

    Le lendemain matin, montez dans le bus 83 qui suit la Corniche jusqu’aux plages du Prado. Découvrez le Vallon des Auffes, le quartier de Malmousque, le parc Borely plus loin et son jardin botanique. Le midi, offrez vous un déjeuner les pieds dans l’eau aux jardins de l’Escalette et gardez une place pour le dessert pour goûter les croquants marseillais de la boulangerie Aixoise, ou les chocolats et macarons de Dites moi tout.