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voyages Sud de France

  • Les Grands musées d’Europe - suite

    Trésors archéologiques du British Museum ou du Musée de Pergame, chefs-d’œuvre de la Renaissance aux Offices ou au Musée du Prado. Voici certains des plus grands musées d'Europe.

    National Gallery, Londres
    Seules 2 300 tableaux y sont accrochés et pourtant, la National Gallery détient sûrement le patrimoine artistique le plus exhaustif d’Europe. Gratuit d’entrée, au centre de Londres, la National Gallery présente tous les mouvements artistiques européens, de 1250 à 1900. Si l’on y trouve quelques œuvres anglaises de Turner, Constable ou Gainsborough, l’essentiel vient du Vieux Continent. Avec une mention spéciale pour l’Italie, avec des Vinci, Raphaël et Michel-Ange. La France et les Pays-Bas y ont aussi leurs grands peintres, comme Vermeer, Rembrandt, Rubens et presque tous les peintres impressionnistes français.

    Le triangle des musées de Madrid : Prado, Reina Sofia, Thyssen-Bornemisza
    Ces musées sont tous situés au centre de Madrid, et l’un ne peut se visiter sans l’autre. Le Musée du Prado, consacré aux peintures classiques, compte le meilleur de la peinture espagnole, de Velasquez à Goya, avec les Ménines ou El Dos de mayo. Mais y on trouve également des peintres italiens ainsi que quelques français.
    Le Reina Sofia présente des collections contemporaines vastes, comprenant de nombreux Picasso, dont le fameux Guernica. Enfin, le Thyssen-Bornemisza est un musée privé dont la collection a été patiemment créée par la famille Thyssen au XXe siècle et offerte à l’Espagne. Ce musée rassemble donc une admirable collection allant du Moyen-âge à nos jours. En visitant ces trois musées de Madrid, on découvre alors un panorama complet des arts figuratifs en Europe.  

    Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg
    60 000 pièces, 1 000 salles, 3 millions d’objets dans les réserves : le Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg mériterait sans doute le surnom de Prince des musées. Regroupant le Vieil et le Nouvel Ermitage, ainsi que le Palais d’Hiver et le Théâtre, c’est un vaste ensemble que l’on découvre, preuve que la Russie s’est toujours intéressée de près aux artistes européens. On y trouve donc des Rembrandt, des Rubens ainsi que des Matisse et des Gauguin, et beaucoup de Picasso. Mais aussi l’essentiel de l’art scythe, des immenses collections d’art romain et étrusque ainsi que des pièces plus exotiques, de Sibérie et de Mongolie.

    Rijksmuseum, Amsterdam
    Toutes les œuvres majeures du Siècle d’or néerlandais sont là : les plus beaux tableaux de Vermeer, Franz Hals ou Rembrandt. 400 peintures qui témoignent de la richesse d’Amsterdam. Le « Musée impérial » comprend donc La Ronde de nuit, La laitière ainsi que de nombreux objets, comme les faïences de Delft.

    Musée de Pergame, Berlin

    L’un des plus récents musées de Berlin, et pourtant, le plus connu. Réputé pour ses reconstructions monumentales, il fut spécialement édifié pour accueillir le magnifique Autel de Pergame, retrouvé par des archéologues allemands en Turquie. La Collection des antiquités, le Musée du Proche-Orient et celui de l’art islamique sont tous réunis ici, et les monuments sont nombreux : Porte du marché de Milet, la Porte d’Ishtar de Babylone ainsi que la Chambre d’Alep. En recevant un million de visiteurs en 2006, il est devenu l’un des musées les plus populaires d’Allemagne.

    Alte & Neue Pinakothek, Munich

    Deux musées en un, à Munich : l’Ancienne Pinacothèque, qui présente les collections de la famille royale des Wittelsbach de Bavière. Elles comprennent de nombreux peintres italiens et allemands, dont Botticelli, Raphaël, Dürer, Holbein. La Nouvelle Pinacothèque fut inaugurée en 1853 pour accueillir l’art contemporain. Elle est essentiellement connue pour les œuvres du Déjeuner dans l’atelier d’Edouard Manet, Les Tournesols de Van Gogh et les nombreuses impressionnistes français ainsi que les peintures de Klimt.

     

  • Les Grands musées d’Europe

    Les musées d’Europe, comme le Louvre, l’Ermitage ou le Rijksmuseum, constituent ensemble la plus complète et la plus magnifique collection des arts du monde entier.

    Musée du Louvre, Paris
    Sans conteste le plus grand musée de Paris, et l’un des plus grands au monde. Situé dans l’ancien palais royal du Louvre, il devient gardien des collections royales en 1793. Et s’enrichit au fur et à mesure du temps, acquérant les chefs-d’œuvre du monde entier. Aujourd’hui on admire au Musée du Louvre l’art depuis l’Antiquité à 1848, d’Europe à l’Iran, la Grèce, l’Egypte ou Proche-Orient. Les pièces maîtresses ne sont donc pas seulement françaises : le Code d’Hammurabi, la Vénus de Milo ou la Joconde de Léonard de Vinci, mais encore la Victoire de Samothrace et le Scribe accroupi prouvent combien la culture française demeure universaliste.  

    British Museum, Londres
    En matière d’histoire et d’archéologie, le British Museum de Londres est une référence. Ses collections antiques sont vastes : ce musée peut s’enorgueillir de renfermer dans ses murs la Pierre de Rosette, des pièces uniques du Mausolée d’Halicarnasse, une ancienne merveille du monde. Mais aussi les frises du Parthénon et le fameux buste de Périclès. Cette collection, constituée au temps de l’empire britannique, est gratuite d’accès. 

    Galerie des Offices, Florence

    Construites pour accueillir la puissante administration florentine des Médicis, cette Galerie des Offices est en elle-même un chef-d’œuvre de l’architecture de Florence. Elle abrite cependant l’une des collections les plus belles et célèbres au monde. Véritable Mecque de la Renaissance italienne, sa collection reste modeste mais sacrée : chefs-d’œuvre de Botticelli, du Titien, de Léonard de Vinci et de Michel-Ange, sans oublier Le Caravage. La folle passion des Médicis pour la peinture leur fait acquérir des pièces aussi magnifiques que La Naissance de Vénus, L’Annonciation de Vinci ou La Sainte Famille de Michel-Ange. Avec la seule visite de la Galerie des Offices, le voyage à Florence s’impose.  

    Musées du Vatican, Rome

    L’un des plus grands musées de Rome et du monde, qui témoigne de l’ancienne prépondérance politique, économique et culturelle du Vatican sur le monde catholique. Ses collections, accumulées depuis la Renaissance, sont aujourd’hui réunies dans une quinzaine de musées et de galeries. Ils couvrent l’art antique, les sculptures grecques et romaines, de nombreuses peintures de la Renaissance et de style baroque, sans oublier l’art contemporain. Les visiteurs s’y pressent surtout pour découvrir les salles peintes par Raphaël et la magnifique Chapelle Sixtine, où Michel-Ange a créé son œuvre la plus admirable. Avec les jardins, la Basilique Saint-Pierre et tous les autres musées, il faudrait plusieurs semaines pour tout visiter.   

     

  • La Gaspésie au Québec : un territoire sauvage…

    Après une cinquantaine de kilomètres, c’est l’arrivée à Cap Chat. C’est là, dans un restaurant de bord de route (le bureau d’accueil de Cap Chat, 10, rue Notre Dame), que se tient le bureau d’accueil de l’auberge de montagne du Chic Choc. Là aussi que nous rencontrons Jean-François, guide de montagne et responsable des randonnées à l’auberge. L’homme est taillé comme une armoire à glace, il a la poignée de main fracassante. Il nous sert de chauffeur pour une heure trente de route vers la montagne et l’auberge qui se trouve à 615m d’altitude. A l’arrivée sur les lieux, le choc visuel est à la hauteur de la splendeur des lieux. Posée au cœur du massif des Chic-Chocs, dans la réserve faunique de Matane, l’auberge se tient fièrement au cœur d’un domaine de 60 km² au coeur de la Gaspésie. Face à l’établissement, trois montagnes de 1100m d’altitude environ, le Mont Comenan, le Mont Collins et le Mont Matawees composent le terrain de jeu des futurs randonneurs. «Autour de l’auberge, vous pouvez observer pas moins de 5 milieux forestiers», explique Jean-François. «C’est comme si vous preniez l’avion entre Montréal et Kudjuak… ». A perte de vue, des forêts de Sapin Baumier, d’épinette blanche ou de Bouleau blancs qui, à l’automne donne sa couleur à la montagne. Sur place, deux possibilités de séjour : 3 ou 5 jours, une durée qui correspond aux rotations des minibus qui ramènent les clients sur la route principale. L’accès à l’auberge en voiture personnelle est interdit en toute saison. Une façon de préserver l’intégrité des lieux et la tranquillité des randonneurs. Il a fallu pas moins de 4 années pour déterminer le site idéal et construire l’auberge. Un travail de longue haleine couronné aujourd’hui par les 4 étoiles dont s’enorgueillit l’auberge. Une distinction largement méritée.

    Gaspésie  l’auberge de montagne.jpg

    L’accueil est à la hauteur de la chaleur des lieux, presque familial. A l’entrée, une vaste salle dotée d’une large baie vitrée donnant sur la forêt et meublée de fauteuils club donne le ton des lieux. A l’étage, la salle à manger s’organise autour d’une vaste cheminée, d’une cave à vins des plus honorables et d’un bar à whiskies dont les couleurs ambrées dansent au gré des flammes. On en vient presque à souhaiter que le mauvais temps nous oblige à rester à l’intérieur pour profiter des lieux.
    Partout, un décor de bois mêle harmonieusement design et confort. L’endroit totalement isolé, n’offre pas de téléphones dans les chambres, encore moins de télé ou d’internet. Ici, un seul mot d’ordre : dé-co-nec-tion. 18 chambres seulement, dotées d’un lit king size et d’une large fenêtre sur la forêt. Pas très grandes mais qu’importe. Le temps passé dans la chambre se limite à la nuit (A partir de 193 € par nuit et par personne, tout compris). C’est dehors que se trouve le véritable intérêt des lieux. Autour de l’auberge, un domaine interdit à la chasse garantit la présence d’une faune riche et peu farouche. «C’est le seul endroit du Québec où l’on peut observer les trois cervidés, le caribou, le cerf de Virginie et l’orignal» explique Jean-François. «On peut également voir l’ours brun mais comme il a peur de l’homme, c’est le plus souvent un gros cul noir qui se sauve… » ajoute-t-il dans un sourire.
    L’auberge des Chics-Choc est un condensé d’aventure et de nature que seul le Québec peut offrir. Les lieux, véritablement sauvages, sont parfaitement balisés et sécurisés et l’on peut facilement s’élancer sans guide sur les sentiers. Pour profiter pleinement des lieux, il faut se lever tôt, chose relativement aisée, décalage horaire oblige. Première étape, la machine à expressos qui offre, dès les premières heures du jour, le bonheur d’un café devant la montagne qui s’élève. Après un petit déjeuner solide mais raffiné, c’est l’heure du départ.

    Le milieu montagnard qui encercle l’auberge présente un saisissant relief où se mêlent sommets et vallées profondes sillonnés par des cours d’eau. Les randonnées alternent entre 20 minutes et plusieurs heures. Seules ou guidées, elles offrent un panorama spectaculaire sur les lieux. Marches en sous bois, lacs de montagnes, chutes d’eau, dont la chute Hélène, ou sommets de 700 à 1000 mètres, les possibilités sont nombreuses et offrent, en automne, un festival de couleurs jaune, orange ou mordorée de toute beauté.

    Caller l’orignal

     

    orignaux de Gaspesie.jpgVéritable roi de la forêt, il est le symbole des terres gaspésiennes. «Ici, explique Jean-François, nous comptons environ 5 orignaux par km2. Comme ils savent qu’ils n’ont rien à craindre de nous, ils se laissent approcher. Ainsi, il est fréquent de croiser des orignaux lors des randonnées.» Fréquent mais pas si simple. Dès 6h du matin, des randonnées sont organisées pour tenter d’apercevoir le cervidé.
    Par beau temps, la lumière y est fabuleuse. Les couleurs explosent sous le soleil levant et c’est le meilleur moment pour aller «caller» l’orignal. A l’époque du rut, le principe consiste à imiter le cri de la femelle pour faire venir le mâle. Armé d’un panache récupéré lors d’une de ses randonnées en forêt, le guide s’enfonce dans les fourrés et se livre à un singulier concert de cris et de frottements qui peut paraître curieux pour le non-initié. Si le résultat n’est pas garantit car le mâle est assez farouche, il sert de prétexte à une belle balade et offre l’occasion de croiser femelles et veaux en grand nombre.

  • Danser avec les baleines en Gaspésie , au Quebec

    Comme beaucoup de régions du Québec, la Gaspésie s’enorgueillit de ses parcs et autres réserves fauniques, des lieux de nature préservés et totalement ouverts au grand public à travers des infrastructures gérées par la Sepaq. C’est notamment le cas du Parc National de la Gaspésie. Territoire de nature brut, cet espace de quelque 800 km² offre toutes sortes d’activités aux amateurs de plein air : randonnées bien sûr, mais également pêche à la mouche, vélo, canoé sur le lac Cascapédia et camping en pleine nature… Les voyageurs, français notamment, qui souhaitent vivre pleinement l’expérience sans pour autant sacrifier des centaines d’euros en supplément bagages avec le matériel de camping, ont depuis un an la possibilité de profiter de nouvelles infrastructures : des tentes Huttopia totalement équipées qui offrent l’avantage d’un séjour tout confort dans la forêt sans aucun équipement. Bâties sur le même principe que leurs petites sœurs françaises (les camps de ce type ont vu le jour en France et sont actuellement au nombre de quatre sur notre territoire), les tentes sont spacieuses, dotées de véritables lits doubles et peuvent accueillir une famille avec deux enfants. Posées à quelques pas de la rivière Saint Anne, elles constituent un camp de base idéal pour explorer le parc (74 € par nuit et par tente).

    Danse avec les baleines

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    Gaspé, Gespeg «le bout des terres» en Micmac est une petite bourgade posée au sommet de la péninsule et marque la dernière étape avant d’aller explorer la rive sud de la région. Si la ville ne possède pas de charme particulier, elle constitue un passage obligé vers le parc national du Canada Forillon. Avec ses falaises qui plongent dans le Golfe du Saint Laurent, il est l’un des parcs les plus singuliers du Québec. Rien de tel, pour en admirer les contours dentelés, qu’une balade en bateau. L’occasion également d’aller à la rencontre des plus spectaculaires habitants de la région : les baleines, que l'on peut observer au même titre que l'Observation de baleines et dauphins de méditerranée . Au départ de Grand Grave dans le secteur sud du parc, des petits bateaux embarquent les voyageurs à la rencontre des mammifères (30 € par personne - baleines-forillon.com. «Nous avons ici la plus forte concentration de baleines de toute l’Atlantique. Par temps clair, nous avons 95% de chances d’observer des baleines», explique Stacey, la jeune guide naturaliste. «Dans cette partie du Saint Laurent, nous avons la chance de pouvoir observer pas moins de 7 espèces différentes parmi lesquelles, la grande baleine bleue ou la baleine à bosse». Juste le temps d’enfiler un ciré jaune et le bateau s’élance. Les flots sont agités et le jeu consiste à scruter l’eau pour guetter le moindre souffle qui pourrait marquer la présence de ces géants. Un cri soudain et le festival commence. «A trois heures, un rorqual à bosse !» A peine le temps de pointer l’animal du doigt que ce dernier jaillit de l’eau dans une époustouflante cabriole. Plus loin, deux autres spécimens vont et viennent à la surface montrant, là une queue, ici une nageoire. Ne craignant pas les bateaux, ces géants des mers viennent à quelques mètres seulement de leurs admirateurs. Le spectacle est inoubliable. La croisière, qui dure deux heures trente environ, tient toutes ses promesses. Sur le chemin du retour, une baleine bleue vient parader près du bateau et sort le bout de son nez. Sa taille, 30 mètres, deux fois celle du bateau est impressionnante. Nous sommes face à la plus grande espèce de baleine au monde. L’émotion est intense.

    Sur le chemin du retour, le navire longe le bout de la péninsule et la pointe de Gaspé dont les trois rochers se détachent à l’horizon. C’est là que débute le sentier international des Appalaches qui prend fin 1085 km plus dans l’état du Maine aux Etats-Unis.
    De retour à Gaspé, un café chaud permet de réveiller les membres engourdis par le froid, prégnant sur le bateau à cette époque de l’année. Pour cela, une bonne adresse, la Brûlerie du Café des Artistes. Le café y est moulu sur place, rare en Amérique du Nord, les biscuits y sont délicieux et le service souriant et bon enfant.

  • vivre en Pays de Buëch

    En plus d'être un pays de randonnées et VTT , le pays de Buëch offre sa nature aux contemplatifs

    Passer la nuit dans les étoiles en Pays de Buëch

    L’absence de pollution lumineuse due notamment aux villes et le climat particulièrement clément font des Hautes Alpes un haut lieu de l’observation des étoiles. Amateurs éclairés ou simples débutants, tous trouveront leur bonheur face à un ciel qui n’en finit pas de décliner ses planètes et ses constellations. Pour mieux comprendre ce que l’on voit et s’adonner à l’observation au télescope, une excellente adresse : le Mas des Grès. Aux commandes de l’endroit, Marc Bretton, un Lyonnais venu s’installer là avec sa famille pour s’adonner librement cours à sa passion,voir ausi son article "visiter l'Hérault".

    Nichée au cœur des montagnes, à 5 km du village médiéval de Rosans, la propriété abrite un gîte composé de deux chambres et d’un appartement aménagés autour d’une grande piscine. Un peu plus haut, une grange transformée en centre d’astronomie et une esplanade servent de lieu d’observation privilégié dès que la nuit est noire. Sur place, tout est pensé pour que l’observation soit optimale. Un télescope permet d’admirer étoiles, voie lactée et nébuleuses quatre vingt fois agrandies et Marc, en bon professeur, déchiffre chaque constellation et ne tarit pas de détails sur chaque poussière d’étoiles. Tard dans la nuit, le ciel n’en finit pas de dévoiler ses secrets…

    Apprendre à observer avec ses oreilles

    Derrière un faux air d’adolescent, Lukas est un «interprète des symphonies nocturnes». Naturaliste hors pair, il est fin connaisseur des richesses de la faune et de la flore locales et possède une adresse certaine pour faire partager sa passion. Son moment favori : entre chien et loup. Alors que la nuit n’a pas encore fait totalement son office, il prend la tête de randonnées nocturnes qui emmènent les marcheurs sur les chemins de la Haute Vallée de l’Eygues. Entouré de crêtes calcaires qui drainent l’eau dans la vallée, l’endroit abrite une biodiversité très riche et constitue un milieu très favorable pour l’observation des rapaces.

    Lukas, une main en creux autour de l’oreille, ne perd rien de tous les bruits alentours. Car c’est une randonnée qui se pratique les yeux au repos et les oreilles en alerte. Et pour qui se donne la peine d’écouter, quelle symphonie ! Là un rossignol, ici un hibou petit duc ou une caille des blés. Au fil de la marche, Lukas livre les secrets de la nature environnante, la vie quotidienne des castors qui peuplent la rivière, le langage des oiseaux, le sexe des arbres…. Entre poésie joyeuse et véritable découverte, la randonnée se termine sous un ciel rempli d’étoiles. On lève alors le nez au ciel et on oublie les bruits. Les yeux prennent le relais pour la fin du spectacle.