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voyages Sud de France

  • Expérience découverte 2024 : dormir dans un phare

    Si dormir perché à 25 mètres du sol la tête dans les nuages ne vous fait pas peur, le phare breton de Kerbel situé à Riantec près de Lorient, mérite le détour. Amateurs de sensations fortes, ce phare va vous plaire. Visite.

     

    Dans les airs : un studio installé dans l’ancienne salle des feux

    Bâti en 1913 ce phare abrite dans son ancienne salle des feux, un studio cosy que l’on peut louer pour un week-end.  A l’abri des embruns, perché à 25 mètres du sol, cet espace composé d'une pièce principale, d’un coin cuisine et d’une salle d'eau invite à la rêverie ou au tête-à-tête en amoureux, puisque sa capacité d’accueil se limite à 2 personnes. Le panorama est spectaculaire et la vue à 360 degrés sur la mer et la côte bretonne, spécialement époustouflante. Si vous aussi souhaitez venir profiter de ce panorama exceptionnel, vous devrez d’abord faire l’ascension des 120 marches qui permettent d’accéder au studio…soit monter l’équivalent de 7 étages !

     

    Et sur terre :  un gîte pour 6 personnes

    Pas de panique, pour ceux qui ne peuvent pas grimper dans la salle des feux ou qui souffrent du vertige, une autre alternative est possible. La maison du gardien a été transformée en gîte et peut accueillir jusqu’à 6 personnes. Certes, pas de vue panoramique sur la côte bretonne, mais une belle véranda pour profiter du paysage,  et une piscine chauffée pour faire de l’exercice et remplacer ainsi la montée des 120 marches . Si le temps n’est pas favorable, qu’à cela ne tienne : pour tout le monde, direction le sauna !



  • La chapelle Notre-Dame de Montgauzy et Gabriel Fauré à Foix

    Le Renouveau de la chapelle

    Suite du voyage consacré à  la chapelle Notre-Dame de Montgauzy près de Foix en Ariège :

    Après des années de fermeture, la chapelle est restaurée en 1943 avec un nouvel autel, des fresques rajeunies et des objets de culte.
    Le 20 novembre 1943, une foule immense y accompagna solennellement la nouvelle statue de la Vierge, indique Adrien Moulis dans son ouvrage «Vieux sanctuaires ariégeois».
    Aucun soldat allemand n’y mettra semble-t-il les pieds pendant la seconde guerre mondiale.

    Sur le modèle d’une sculpture disparue de l’église, M. Saurat de Montels en exécute une nouvelle, toujours visible aujourd’hui, d’une grande précision. Elle représente l’enfant Jésus tenant dans ses bras une exquise miniature des tours du château de Foix porté par la Vierge. Cette œuvre symbolise la protection de la Vierge sur la ville.

    Premier pas de Gabriel Fauré


    Autre légende qui entoure cette chapelle, la présence du fameux compositeur Gabriel Fauré qui s’exerça tout petit sur l’harmonium (toujours en place lui aussi) du sanctuaire.
    Vers 1850, la légende raconte que c’est une vieille dame aveugle, très musicienne, qui entendit les improvisations d’un enfant de 5 ans à l’harmonium et incita ses parents à l’inscrire dans un internat réputé pour son enseignement musical.
    Gabriel avait à disposition cet instrument alors que son père était directeur de l’Ecole Normale des garçons.

    C’est pour que le patrimoine local soit accessible à tous que Madeleine et d’autres dames de la paroisse font le ménage, fleurissent son intérieur et prennent soin de cet édifice qui a vu traverser des pages d’histoire tout en surplombant habilement la ville de Foix.
    Elle est ouverte au public tous les jours y compris le week-end et sert à des célébrations environ deux fois par mois.

    Mariage, baptême, enterrement, Notre-Dame de Montgauzy célèbre aussi toutes les fêtes de la Vierge ou de l’Adoration. La prochaine messe s’y déroulera le 11 février.

  • Visiter Paris : Invalides - Tour Eiffel

    Deux grands espaces verts font de ce quartier l’un des plus aérés de la capitale : le Champs-de-Mars, sur lequel se dresse fièrement la tour Eiffel, la fameuse, monument qui symbolise Paris à lui seul, élevé à la gloire de l’industrie pour l’Exposition universelle de 1887 et l’esplanade qui s’étend devant l’hôtel des Invalides, imposant corps de bâtiment dominé par le célèbre dôme où repose Napoléon Bonaparte.

    Si vous visitez ce quartier qui abrite principalement des ministères et des ambassades, ne manquez surtout pas de visiter le musée Rodin dont le jardin, parsemé d’œuvres du sculpteur, est un havre accueillant et reposant.

     

    Dôme Invalides

    Paris

    C’est l’un des plus beaux monuments érigés de la France classique, l’un des chefs-d’œuvre du XVIIe siècle. Cette grande église au plan en croix grecque et à la coupole dorée possède une décoration intérieure très réussie qui mérite largement le coup d’œil.

    Hôtel Matignon

    Paris

    Très bel hôtel particulier érigé en 1721, aujourd’hui demeure du Premier ministre. A admirer depuis la rue.

    La Tour Eiffel

    Paris

    Le site parisien le plus visité, symbole de Paris dans le monde entier, formidable exploit technique de 320 mètres de hauteur, elle fut inaugurée en 1889, pour l’Exposition universelle, et faillie être détruite en 1909.

    Le Jules Verne

    Paris

    Le Jules Verne n’est pas un piège à touristes mais l’une des tables les plus recherchées de la capitale. Situé au 2ème étage de la Tour Eiffel, la vue est ... renversante !

    Les Invalides

    Paris

    Cet ensemble monumental est l’un des plus aéré de Paris. Au bout de l’imposante esplanade, on découvre l’Hôtel des Invalides, qui abrite les musées de l’Armée, des Plans-reliefs et de l’Ordre de la Libération, l’Église des soldats et l’Église du Dôme. 

    Musée Rodin

    Paris

    Ce très joli musée, installé dans le cadre élégant de l’hôtel Biron, entouré d’un charmant jardin, regroupe les œuvres léguées à la France par le sculpteur. 

  • Foix, Ariège : la chapelle Notre-Dame de Montgauzy veille sur les Fuxéens

    Cela fait maintenant 25 ans que Madeleine Marty vient matin et soir ouvrir et fermer cette petite chapelle qui surplombe la ville de Foix.

    «C’est une charge mais je le fais car je suis croyante et que j’aime cet endroit. Une chapelle n’a aucun sens si elle est fermée» explique la retraitée de l’enseignement, Narbonnaise d’origine, qui apprenait aux élèves les mathématiques au lycée Gabriel Fauré.
    Au-dessus de sa tête, près de 1300 ans d’histoire se résument dans la petite chapelle aux couleurs bleues et vertes plutôt détonantes. N’en parlez d’ailleurs pas à Madeleine, elle en a horreur...

    Au fil des ans, elle a su collecter des archives remémorant l’histoire de l’édifice qui aujourd’hui est propriété du Conseil général. Accolé à la chapelle se trouve effectivement le centre universitaire dont on trouve d’ailleurs un accès direct au sein de la chapelle.
    Montgauzy, mont de la Joie, bien moins connu que l'observatoire du Pic du Midi, attire naturellement le regard des gens du pays de Foix. Dont celui d’un grand nom de l’Histoire française, Charlemagne, qui ordonna sa construction au soir de la victoire sur les Maures en 778.
    S’y dressait alors une tour de défense, le donjon des Maures. De ce premier édifice, il ne reste plus rien. En pleine guerre de religion, elle fut maintes fois détruite puis reconstruite.

    La reconnaissance réelle du sanctuaire de Montgauzy en lieu de pèlerinage n’intervient que quatre cents ans plus tard. 1111, le 18 janvier: la dépouille de Saint-Volusien y est transportée provisoirement sur décision du comte de Foix, le temps d’édifier l’église du même nom en plein cœur de la ville de Foix.
    S’instaure alors une procession le dimanche après la fête de l’Ascension qui accompagne les reliques de Saint-Volusien à Notre-Dame de Montgauzy.
    Mais les guerres de religion n’évitent pas Montgauzy, de 1562 à 1597, la chapelle subit destruction sur destruction. C’est l’arrivée au trône d’Henri IV qui pacifiera le comté de Foix.

    Jusqu’à la Révolution française, la procession reprend ses droits.

  • Les Grands musées d’Europe - suite

    Trésors archéologiques du British Museum ou du Musée de Pergame, chefs-d’œuvre de la Renaissance aux Offices ou au Musée du Prado. Voici certains des plus grands musées d'Europe.

    National Gallery, Londres
    Seules 2 300 tableaux y sont accrochés et pourtant, la National Gallery détient sûrement le patrimoine artistique le plus exhaustif d’Europe. Gratuit d’entrée, au centre de Londres, la National Gallery présente tous les mouvements artistiques européens, de 1250 à 1900. Si l’on y trouve quelques œuvres anglaises de Turner, Constable ou Gainsborough, l’essentiel vient du Vieux Continent. Avec une mention spéciale pour l’Italie, avec des Vinci, Raphaël et Michel-Ange. La France et les Pays-Bas y ont aussi leurs grands peintres, comme Vermeer, Rembrandt, Rubens et presque tous les peintres impressionnistes français.

    Le triangle des musées de Madrid : Prado, Reina Sofia, Thyssen-Bornemisza
    Ces musées sont tous situés au centre de Madrid, et l’un ne peut se visiter sans l’autre. Le Musée du Prado, consacré aux peintures classiques, compte le meilleur de la peinture espagnole, de Velasquez à Goya, avec les Ménines ou El Dos de mayo. Mais y on trouve également des peintres italiens ainsi que quelques français.
    Le Reina Sofia présente des collections contemporaines vastes, comprenant de nombreux Picasso, dont le fameux Guernica. Enfin, le Thyssen-Bornemisza est un musée privé dont la collection a été patiemment créée par la famille Thyssen au XXe siècle et offerte à l’Espagne. Ce musée rassemble donc une admirable collection allant du Moyen-âge à nos jours. En visitant ces trois musées de Madrid, on découvre alors un panorama complet des arts figuratifs en Europe.  

    Musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg
    60 000 pièces, 1 000 salles, 3 millions d’objets dans les réserves : le Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg mériterait sans doute le surnom de Prince des musées. Regroupant le Vieil et le Nouvel Ermitage, ainsi que le Palais d’Hiver et le Théâtre, c’est un vaste ensemble que l’on découvre, preuve que la Russie s’est toujours intéressée de près aux artistes européens. On y trouve donc des Rembrandt, des Rubens ainsi que des Matisse et des Gauguin, et beaucoup de Picasso. Mais aussi l’essentiel de l’art scythe, des immenses collections d’art romain et étrusque ainsi que des pièces plus exotiques, de Sibérie et de Mongolie.

    Rijksmuseum, Amsterdam
    Toutes les œuvres majeures du Siècle d’or néerlandais sont là : les plus beaux tableaux de Vermeer, Franz Hals ou Rembrandt. 400 peintures qui témoignent de la richesse d’Amsterdam. Le « Musée impérial » comprend donc La Ronde de nuit, La laitière ainsi que de nombreux objets, comme les faïences de Delft.

    Musée de Pergame, Berlin

    L’un des plus récents musées de Berlin, et pourtant, le plus connu. Réputé pour ses reconstructions monumentales, il fut spécialement édifié pour accueillir le magnifique Autel de Pergame, retrouvé par des archéologues allemands en Turquie. La Collection des antiquités, le Musée du Proche-Orient et celui de l’art islamique sont tous réunis ici, et les monuments sont nombreux : Porte du marché de Milet, la Porte d’Ishtar de Babylone ainsi que la Chambre d’Alep. En recevant un million de visiteurs en 2006, il est devenu l’un des musées les plus populaires d’Allemagne.

    Alte & Neue Pinakothek, Munich

    Deux musées en un, à Munich : l’Ancienne Pinacothèque, qui présente les collections de la famille royale des Wittelsbach de Bavière. Elles comprennent de nombreux peintres italiens et allemands, dont Botticelli, Raphaël, Dürer, Holbein. La Nouvelle Pinacothèque fut inaugurée en 1853 pour accueillir l’art contemporain. Elle est essentiellement connue pour les œuvres du Déjeuner dans l’atelier d’Edouard Manet, Les Tournesols de Van Gogh et les nombreuses impressionnistes français ainsi que les peintures de Klimt.