Les deux premiers ont redonné vie au passé historique de la cité de Frédélas, le troisième s’est posé en visionnaire et a ouvert l’esprit et le regard aux curieux de nature. Ils ont emmené avec eux le premier édile André Trigano, des élus, des partenaires et tous les bénévoles qui ont contribué chacun à leur manière à ces réalisations.
Le chemin fut long pour l’abbaye de Cailloup mais finalement couronné de succès. Après la restauration de la bâtisse, la création du chemin d'accès, ce sont les peintures du chœur, abîmées par les affres du temps, qui ont pu être sauvegardées, comme le soulignera Ginette Rousseau-Foti, maire adjoint en charge du patrimoine et de la culture.
Les travaux de restauration ont été entrepris par l’entreprise Langlois de Gaillac, à l’initiative de la Mairie, propriétaire des lieux, de janvier à mars 2014. Ont participé financièrement l’association Cailloup Saint-Antonin, l’association de protection des rivières et sites de l’Ariège, le Rotary Club de Pamiers, la Fondation du Patrimoine, et les personnes privées.
C’est une grande joie pour l'association , de voir enfin sauvegardées ces peintures qui ne sont pas des fresques, dira le président. Depuis 2005 nous avions alerté la mairie parce que nous avions constaté qu’elles s'effritaient peu à peu. Du temps où la bâtisse servait de ferme, c’est l’âne et le mulet qui avait tout à loisir de les admirer.
Un faux-retable unique avec son décor baroque typique et ses colonnes torsadées, ses grappes de raisins, ses volutes, ses colombes et son décor géométrique. Comme le bâtiment est classé, il a fallu monter le dossier, chercher des financements, deux ans avant que les travaux ne soient réalisés. Il y a encore beaucoup à faire notamment l'ancien logis occupé. C’est le prochain projet, c’est ce que nous souhaitons