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  • Pyrénées : Il y a des lieux chargés d’Histoire qui sont pourtant hors du temps...

    abbaye.JPGLovée dans la verdure entre Foix et Saint-Girons, tout près de Rimont, c’est le cas de l’Abbaye de Combelongue.

    Un ensemble qui a retrouvé son allure grâce aux soins prodigués par l’heureux propriétaire des lieux depuis 20 ans

    Aujourd’hui, c’est une demeure privée ouverte à la visite (qui sert aussi de cadre à des évènements ou des réceptions, avec une partie de chambres d’hôte).

    Il y a eu la rénovation des bâtiments d’abord, qu’il fallait sauver de la ruine. Mais aussi la création des jardins, qui semblent toujours avoir été là (le jardin médiéval, le jardin renaissance, un théâtre de verdure, des jardins à la française, un verger).

    Même le paysage qui entoure l’abbaye a été pensé pour préserver cette impression d’être niché dans un écrin de verdure.

    «Cela paraît naturel mais tout cela est très réfléchi !» explique l’attentif protecteur des lieux, qui a aussi beaucoup appris des archives pendant ces années de travail.

    Combelongue, seule abbaye du Couserans portant en ses murs 900 ans d’Histoire, a levé quelques uns de ses mystères.

    Fondée en 1138 par le Conte de Pallars, l’édifice roman est de style mudéjar (espagnol). Et au moyen-âge, l’abbaye était beaucoup plus grande que ce qu’elle n’est aujourd’hui.

    «C’était une très grande abbaye comparable à celle de Moissac, commente t-il, elle accueillait des chanoines. Et toutes les grandes familles de la région lui confiaient un de leurs enfants»

    L’ensemble a ensuite beaucoup souffert pendant les guerres de religion (XVIème), quand la révolution française finira d’apporter son lot de pillages et de destructions.

    Ce sont ces péripéties qui expliquent que le cloitre ait disparu. Classé monument historique dans les années 90, l’abbaye traverse aujourd’hui des temps plus cléments.

    Mais il ne compte pas s’arrêter là, et souhaiterait créer une reproduction en 3D de l’église et du cloitre «pour que les gens puissent imaginer à quoi cela ressemblait. Une école d’architecture pourrait être intéressée»

  • une étape gastronomique au coeur des Pyrénées ariégeoises

    resrve-naturelle.JPGCeux qui ont su apprécier les talents de cuisinier de Bernard à l’époque où il gérait le refuge des Estagnous, au bout du chemin à quatre heures de marche de là, retrouveront avec plaisir «sa» joue de bœuf longuement confite, le cassoulet, le chou farci ou «son» incomparable merlussade, un plat traditionnel ariégeois à base de morue servi à l’occasion des fêtes de Noël.

    Côté menu gastronomique, le maître des lieux nous propose des déclinaisons très personnelles, salées ou sucrées autour du foie gras, une pintade farcie aux écrevisses ou ses trois volailles gigognes, le «best-of» de la saison passée (canard, poulet, et pintade désossées imbriquées les unes dans les autres avec une fabuleuse sauce aux ris de veaux et morilles).

    A cela ajoutons côté douceurs, la croustade maison, les tartes aux fruits de saison ou les glaces de Philippe Faur, maître glacier à Saint Girons…

    Après de telles agapes, le visiteur peut envisager une excursion dans la réserve naturelle du Mont Valier, une partie de pêche, une promenade le long du Ribérot jusqu’à la cascade de Nérech ou pour les moins téméraires, une petite sieste sur la terrasse de la Maison du Valier… bref de quoi nous réconcilier avec les sports de pleine nature.